La cause animale est-elle soluble dans l’écologie ? Enregistrement public d’un épisode du podcast Présages

J’ai le grand plaisir d’avoir été invitée par Alexia Soyeux, host du podcast Présages, à participer au 4ème et dernier enregistrement public du cycle « Faire face » 🌟

La discussion se fera également en présence de Pierre Madelin, auteur de Après le capitalisme. Essai d’écologie politique (Écosociété, 2017) et traducteur de Zoopolis, Une théorie politique des droits des animaux (Alma, 2016).

Spécisme, égalité et solidarité

Si la « question animale » monte dans le débat public depuis quelques années, l’autonomie de la lutte antispéciste n’est pas encore reconnue comme telle ; ses enjeux sont mécompris, relégués au second plan, voire ridiculisés. Le spécisme, qui désigne une discrimination spécifique fondé sur le critère de l’espèce, est une organisation sociale qui hiérarchise les humains et non-humains. Au même titre que les discriminations et violences raciales ou sexuelles, le spécisme prive de dignité et de droits des individus qui possèdent pourtant la faculté de sentir, penser, et souffrir. Penser l’animalité comme une catégorie sociale et idéologique permet de comprendre comment elle a été construite par l’histoire.

Au-delà des enjeux écologiques et anticapitalistes de l’élevage industriel, comment penser la lutte antispéciste comme une question sociale et morale de premier plan ? Comment entretenir avec les animaux des relations sans rapport de possession et d’exploitation, dans une perspective politique d’égalité et de solidarité ?

👉 L’événement aura lieu à La REcyclerie (Paris 18e), le 24 novembre à 19h.

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